Jennifer Sirois 

Coordonnatrice, stratégie de contenu
Cominar, Fonds de placement immobilier (B.A. Consommation, 2018)

Jennifer, qu'est-ce qui t'a amenée à t'inscrire au baccalauréat en sciences de la consommation?

Après avoir complété un DEC en commercialisation de la mode, je ne comprenais que très peu la nuance entre les volets « marketing » et « communication », ni les différentes avenues qui s’offraient à moi dans ces domaines, outre celle d’acquérir davantage de connaissances par le biais d’études universitaires. C’est ce que j’ai fait et, une fois un certificat en communication publique obtenu, j’ai été en mesure de bien saisir la complémentarité de ces deux domaines. Néanmoins, je n’y avais pas trouvé tout à fait ce que je cherchais, me retrouvant à nouveau dans une impasse. Avec du recul, je comprends maintenant que ce que je souhaitais réellement, c’était d’être en mesure de comprendre le consommateur et d’élaborer des stratégies pour lui parler, tout en m’assurant que le message distribué réponde tant à ses besoins qu’aux objectifs de l’entreprise. En m’inscrivant au baccalauréat en sciences de la consommation, je ne savais pas exactement ce qui m’attendait, mais ce fut sincèrement le meilleur dénouement à cette période d’incertitude.

Afin de mieux comprendre l’emploi que tu occupes, peux-tu nous dire à quoi ressemble une journée de travail typique pour toi?

Je suis responsable de la stratégie de contenu pour nos différentes marques, que ce soit nos centres commerciaux, la marque Cominar elle-même, la marque employeur, nos différentes tournées de « pop up », etc. Essentiellement, mon travail est à 85% de l’élaboration de stratégies de contenu à haut niveau, de telle sorte que le contenu produit par la suite soit aligné avec la marque et ses objectifs/enjeux. L’autre portion de mon travail consiste à m’assurer du déploiement de cette stratégie avec les acteurs concernés, sur les bons canaux, et ce, tout en répondant aux objectifs. J’accompagne donc l’équipe des créateurs de contenu, je tiens différentes rencontres et je mets en place de nouveaux processus tout en optimisant ceux qui existent déjà. Dans mon travail, les « to do list » sont très importantes car les journées typiques n’existent tout simplement pas! Toutefois, il faut savoir demeurer flexible et pouvoir s’adapter aux multiples imprévus ainsi qu’aux changements de priorité. Ma profession nécessite de savoir gérer la pression et de prévoir l’imprévisible!

Comment utilises-tu les connaissances acquises au baccalauréat dans ton milieu de travail?

Mon entrée sur le marché du travail m’a fait réaliser que les connaissances acquises durant mon baccalauréat me permettent au quotidien de comprendre et de résoudre des problématiques de façon logique, optimale et efficace.

Des cours comme ceux portant sur la gestion de la qualité et la gestion de projets m’ont sensibilisé à l’importance d’optimiser, tant mes actions que les processus de travail et les investissements à réaliser. Mon cheminement scolaire m’a également permis de développer ma capacité à présenter mes idées de façon professionnelle et efficace en prenant soin de les appuyer sur des données quantifiables. En somme, il s’agit d’un programme d’études qui nous rend polyvalents et nous dote d’un bagage de connaissances à forte valeur ajoutée. Nous avons cette sensibilité vis-à-vis des consommateurs tout en comprenant les enjeux de l’entreprise et je crois que c’est ce qui nous distingue le plus.

En terminant, où te vois-tu dans 5 ans ou 10 ans?

Après avoir longuement recherché le champ précis qui me ferait vibrer, je crois avoir enfin trouvé la bonne voie. Certains souhaitent gravir les échelons d’une grande entreprise, d’autres trouver un poste qui leur permettra de toucher à une multitude d’aspects et d’autres encore cherchent à se spécialiser dans un domaine en particulier. Pour ma part, je me retrouve dans cette dernière catégorie et, ultimement, je souhaite devenir une référence dans cette spécialisation qu’est la stratégie de contenu. Peu importe que le titre de mon poste présente quelques variantes ou que  je sois employée ou consultante; pour moi, il ne s’agit que de détails dans mon plan « 5 ans ». Je veux surtout me concentrer sur l’évolution de mes connaissances et sur ma maitrise de la stratégie de contenu. J’aimerais aussi un jour partager ce savoir que je continuerai d’acquérir au fil des ans. Comme mes journées sont imprévisibles, j’aime bien penser que mon futur le sera aussi, alors j’ai hâte de découvrir la suite!

Alexandra Hallé

Conseillère en amélioration des processus
Desjardins (B.A. Consommation, 2017)

Alexandra, qu'est-ce qui t'a amenée à t'inscrire au baccalauréat en sciences de la consommation?

C’est en grande partie grâce à ma belle-mère qui est conseillère en orientation. Selon mon profil et mes intérêts, elle était convaincue que ce programme était fait pour moi. Pour ma part, je n’avais aucune idée de l’existence de ce programme à l’époque. Après une visite à la journée « Portes ouvertes », j’ai été à mon tour convaincue : ce fut la plus belle décision que j’ai prise.

Qu'est-ce qui t'a le plus marqué au cours de tes études?

Dans mon cas, il s’agit de la diversité des cours suivis ainsi que les deux stages professionnels que j’ai réalisés. L’ensemble des cours du programme m’a grandement permis d’explorer des domaines et des sujets stimulants et de développer un bagage de connaissances multidisciplinaires.  En ce qui concerne les stages, ce fut de merveilleuses opportunités pour moi de m’immerger dans des domaines qui me parlaient davantage, soit l’amélioration continue et la gestion de projet.

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton emploi?

Mon titre est celui de conseillère en amélioration de processus, mais tout dépendamment des projets auxquels je suis affectée, mon rôle évolue grandement. Depuis maintenant quelques années, ma contribution est davantage axée sur l’architecture et l’analyse d’affaires au sein des différents programmes supportés par Desjardins. Concrètement, cela se traduit par l’identification et l’analyse des besoins d’affaires des diverses parties prenantes. Cela mène ensuite au développement de solutions technologiques qui permettent de satisfaire adéquatement ces besoins. Ce rôle m’amène donc à travailler en étroite collaboration avec les équipes des technologies de l’information (TI), car l’identification des meilleures solutions doit non seulement être arrimée aux besoins des clients, mais elle doit aussi prendre en compte les contraintes « systèmes » et technologiques.

En terminant, où te vois-tu dans 5 ans ou 10 ans?

D’ici 5 ans, j’ai l’objectif d’avoir approfondi davantage mes connaissances en TI, ce qui me permettra d’être encore plus performante dans mon rôle d’architecte d’affaires et dans la définition des solutions technologiques au sein de Desjardins. De plus, j’espère d’ici 10 ans avoir l’opportunité de travailler à nouveau sur une nouvelle acquisition de Desjardins, comme ce fut le cas lors de l’intégration des opérations canadiennes de State Farm.

Je vous remercie, Jennifer et Alexandra, d’avoir accepté de nous partager votre parcours et vous souhaite bon succès dans tous vos projets professionnels!

Claudine Ouellet
Professeure
claudine.ouellet@fsaa.ulaval.ca