Vous avez dit « Consommatique »?
Les sciences de la consommation d’hier à aujourd’hui : la mise en ligne d’un blogue au sujet d’une formation offerte depuis presque 50 ans !
Bachelière, enseignante et chercheuse en sciences de la consommation, c’est avec grand plaisir que je publie le premier billet du blogue Consommatique. Précisons d’abord que la consommatique concerne l’ensemble des études et des recherches qui sont menées dans le domaine de la consommation. C’est aussi simple que ça : bacheliers en sciences de la consommation, nous sommes tous des consommaticiens! Cela dit, la publication de ce blogue sera mensuelle et les sujets abordés toucheront…la consommatique! Les auteurs invités seront principalement des enseignants, des étudiants et des diplômés du domaine.
Un peu d’histoire…
Le baccalauréat en sciences de la consommation a été créé en 1969. Il a plus de 45 ans! Il est issu du mouvement consumériste lequel visait à rééquilibrer les forces du marché en mettant en avant, en défendant les intérêts du consommateur et en cherchant à lui donner plus de pouvoir qu’il n’en avait à l’époque. Dans les faits, il n’avait que le pouvoir de ne pas acheter : une fois l’acte commis, il s’arrangeait avec ses problèmes, s’il y en avait. La «perspective consommateur» est née dans ce mouvement. Dans ce contexte, la formation visait, à l’instar d’autres programmes à travers le monde, à former des professionnels de la «perspective consommateur» capables de répondre aux besoins des consommateurs d’être informés, éduqués, protégés et de travailler en ce sens au sein des organisations qui visaient l’un ou l’autre de ces objectifs.
Au fil des décennies qui ont suivi, la société et le marché ont évolué. Dans les années 90, les entreprises ont été de plus en plus nombreuses à comprendre que leurs clients devaient être non seulement respectés au-delà des lois existantes, mais tout particulièrement satisfaits des services rendus. La formation en consommation a été réorientée en 2000 de manière à renforcer l’expertise des diplômés sur la qualité des services aux clients. Le cœur de la formation est le même qu’en 1970, c'est-à-dire qu’il s’agit de mettre de l’avant la «perspective consommateur», son point de vue, ses besoins et ses attentes, mais maintenant elle est intégrée au contexte de la relation organisation-consommateur laquelle se retrouve dans une multitude de contextes. On pense aux patients-hôpitaux, aux résidents-centres d’hébergement, citoyens-municipalités, acheteurs-commerces, clients-hôtels et restaurants, touristes-agences d’excursion, assurés-assureurs, clients-agence de recherche et sondage, département de marketing-direction politique client, et bien plus..
Des études au marché du travail : les sciences de la consommation en action
Multidisciplinaire, la formation porte sur le comportement des consommateurs, la qualité du service à la clientèle, l’évaluation des perceptions et attitudes, des services et de la satisfaction des consommateurs, la planification ainsi que l’évaluation d’interventions diverses. Des cours en administration et marketing, en communication, et sur la consommation et le développement durables complètent le curriculum qui est enrichi de deux stages pratiques. L’expertise sur les méthodes de recherche quantitative et qualitative, les études consommateurs et la recherche commerciale constituent un autre atout pour les diplômés. Consultez le programme des sciences de la consommation.
Peu de formations peuvent se targuer d’offrir un curriculum aussi complet, applicable à autant de secteurs d’activités. Jetez un coup d’œil à notre dépliant sur les compétences des diplômés et la variété d’emplois qu’ils occupent dans de nombreux secteurs du marché :
Sur ce, je souhaite que vous soyez nombreux à nous lire chaque mois et j’en profite pour souhaiter une bonne rentrée scolaire à tous nos étudiants ainsi qu’à tous les membres du personnel et beaucoup de succès à nos diplômés.
Marie J. Lachance