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Une subvention importante pour protéger les milieux humides du Québec


28 janvier 2024

Monique Poulin reçoit une subvention Société du programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, la toute première à l'Université Laval.

Les milieux humides jouent un rôle clé dans le maintien de la biodiversité et l'apport en services écologiques, mais ces écosystèmes sont menacés par la transformation des territoires pour l'extraction de ressources ou l'aménagement d'infrastructures.

Le projet pluridisciplinaire Zéro perte nette de milieux humides: en route vers des approches de restauration éclairées vise à mieux coordonner les efforts des scientifiques, des gestionnaires et des actrices et des acteurs du milieu pour la mise en place d'actions concertées de restauration des milieux humides.

«Le projet de recherche répondra au besoin de connaissances sur la façon de propager les plantes typiques de milieux humides et mettra en lumière les facteurs sociopolitiques qui influencent la faisabilité, l'acceptabilité et la pérennité des projets de restauration. Plusieurs facteurs freinent l'essor de ces projets et la recherche menée par notre équipe, en collaboration avec neuf partenaires des secteurs public, privé et sans but lucratif, aidera à lever certaines contraintes techniques et à stimuler les bonnes pratiques en matière de gouvernance», souligne la professeure Monique Poulin.

La recherche bénéficie de plusieurs domaines en intégrant des considérations sociales et politiques aux considérations écologiques. Le projet combine la recherche en géographie humaine, en philosophie, en écologie et en agronomie.

La professeure Poulin fait appel à l'expertise de ses collègues Bérenger Bourgeois et Guillaume Grégoire, de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation, Jérôme Gosselin-Tapp, de la Faculté de philosophie, et Jean-François Bissonnette, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Les chercheuses Marie-Hélène Brice et Stéphanie Pellerin, de l'Institut de recherche en biologie végétale, collaborent également au projet. Monique Poulin tient à souligner la contribution des professionnels de recherche Catherine Čapkun-Huot, Laurence Turmel-Courchesne, Mathieu Vaillancourt et Sandrine Hogue-Hugron.

«Une des grandes forces de ce projet est sa composition interdisciplinaire. Par sa dimension sociale, cette étude vise à mettre en pratique les théories politiques de la gouvernance territoriale, à partir d'un dossier d'importance pour la vitalité tant écologique que démocratique de la société québécoise. L'idée est d'avoir une meilleure compréhension du rôle qu'est appelée à jouer la société civile dans la restauration des milieux naturels», soutient le cochercheur Jérôme Gosselin-Tapp.

À la subvention de 3,8 M$ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada s'ajoutent d'importantes contributions en nature des organismes partenaires, pour un total de plus de 9,8 M$.

Pour plus d'informations sur le projet RARE (Recherche et applications pour une restauration éclairée), écrire à rare@ulaval.ca.