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Le 27 mars 2015, le gouvernement fédéral annonçait l’octroi d’un budget de 3,5 M$ à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) pour construire diverses installations à la station agronomique de l’Université Laval située à Saint-Augustin-de-Desmaures. Cet investissement a pour objectif de permettre la relocalisation des activités de recherche d’AAC dans la région, suivant leur cessation à la ferme Jean-Charles-Chapais à Lévis. Dans une première phase, cinq bâtiments sont prévus, soit un bâtiment principal regroupant des laboratoires de terrain et des bureaux, un entrepôt, un atelier, un entrepôt à pesticides et un poste à carburant. Il est possible que deux serres s’ajoutent lors d’une seconde phase. En contrepartie d’accueillir AAC sur ses terres, l’Université obtient des espaces dans le bâtiment principal, ce qui permettra d’améliorer grandement ses installations de recherche. Les espaces entièrement construits aux frais d’AAC comprendront des espaces de bureaux, des laboratoires et des lieux communs (salle de repos, douches, etc.). De plus, le projet offre un potentiel intéressant de synergie de recherche entre les deux organisations et permet de consolider la mission de recherche de la station agronomique. En somme, le projet est une collaboration entre AAC et l’Université, impliquant plus particulièrement la FSAA, le Service des immeubles et le Vice-rectorat à l’administration et aux finances. Les travaux de modernisation des installations se poursuivront jusqu'en 2020. En entrevue avec Le Fil, le doyen de la Faculté, M. Jean-Claude Dufour, s'est réjouit de cet important projet qui prend forme. «Il y a longtemps que je voulais redonner à la Station agronomique sa vocation de station expérimentale complète. Voici une belle occasion de le faire avec un partenaire de longue date, qui partage notre vision et notre passion de la recherche! C'est une collaboration inespérée et un projet formidable, autant pour la formation et la recherche à l'Université Laval que pour Agriculture et Agroalimentaire Canada.» Pour lire l'intégrale de l'article publié sur Le Fil, le jeudi 2 juin 2016