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Haïti: une aide internationale positive


18 février 2016

Un rapport d'évaluation d'Ottawa révèle que la coopération Canada-Haïti, entre 2006 et 2013, s'est traduite par des retombées positives, comme le prouve le projet AKOSAA.

Le Canada, qui est le deuxième plus important pays donateur après les États-Unis, avec près de 900 millions de dollars investis en Haïti depuis 2006, aurait contribué à diminuer le taux de mortalité infantile et la mortalité maternelle dans ce pays. Comment? Notamment, en formant des responsables médicaux et en fournissant un meilleur accès aux soins dans les zones rurales moins bien desservies. L'octroi de bourses, ainsi que le matériel scolaire et les repas fournis aux écoles ont favorisé également la scolarisation des enfants au primaire, qui est passée de 50%, en 2005, à 77%, en 2012.
Le projet multidisciplinaire AKOSAA, par exemple, piloté par l'Université Laval, regroupe les secteurs de l'agriculture et de la nutrition. Mis en oeuvre en 2013 à une centaine de kilomètres au nord de la capitale haïtienne, dans la zone rurale entourant la ville de Saint-Marc, ce projet de coopération complexe et original est axé sur le développement agricole, le progrès économique, la santé nutritionnelle et la formation universitaire. Plus précisément, le projet AKOSAA vise à favoriser la formation de professionnels et à faire la promotion de méthodes agricoles innovantes. Il veille également à ce que les initiatives locales perdurent, une fois le projet terminé. Pour Patrice Dion, professeur au Département de phytologie et directeur du projet, la force de l'initiative repose sur l'étroite collaboration avec les acteurs locaux, comme l'Université d'État d'Haïti, les ministères haïtiens de la Santé et de l'Agriculture, ainsi que les coopératives agricoles. «Il est très important pour nous de respecter nos partenaires et de nous assurer de leur participation avant d'aller de l'avant avec un projet, remarque-t-il. L'aide est d'autant plus efficace qu'elle répond à des problèmes aigus sur le terrain.» Lire la suite dans Le Fil, 18 février 2016