Découverte de l'année 2015: projet «Adieu engrais chimique»
04 avril 2016
Une percée scientifique réalisée par une équipe de la FSAA et de la FFGG de l’Université Laval a remporté le prix du public « Découverte de l’année 2015 » du magazine Québec Science.
Cette découverte issue des travaux de Salma Taktek, étudiante au doctorat en microbiologie agroalimentaire à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, offre une alternative naturelle à l’utilisation d’engrais chimiques phosphatés pour la culture des végétaux. Elle a obtenu le plus grand nombre de votes parmi les dix découvertes de l’année 2015 du magazine Québec Science.
Salma Taktek a été appuyée dans ses travaux de recherche par le professeur Hani Antoun, de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que par les professeurs J.-André Fortin et Yves Piché, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Des scientifiques de l'entreprise Premier Tech et de l’Université de Montréal ont aussi contribué à cette découverte.
Pour croître, les végétaux ont besoin de phosphore. L’agriculture moderne fait appel aux engrais chimiques pour combler ce besoin, ce qui entraîne des effets néfastes pour l’environnement, particulièrement pour les cours d’eau où ces engrais encouragent la prolifération d’algues bleues. Mme Taktek a eu l’idée d'associer certaines bactéries capables de dissoudre le phosphore naturellement présent dans le sol à des mycorhizes (champignons) vivant déjà en symbiose avec les végétaux. Cette fertilisation naturelle permet de minimiser l’utilisation d’engrais chimiques phosphatés et ouvre la porte à une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement.
Le prix sera remis le vendredi 15 avril prochain lors d’une cérémonie qui aura lieu à l’Université Laval en compagnie des principaux chercheurs et de membres de l’équipe du magazine Québec Science.
Salma Taktek a été appuyée dans ses travaux de recherche par le professeur Hani Antoun, de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que par les professeurs J.-André Fortin et Yves Piché, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Des scientifiques de l'entreprise Premier Tech et de l’Université de Montréal ont aussi contribué à cette découverte.
Pour croître, les végétaux ont besoin de phosphore. L’agriculture moderne fait appel aux engrais chimiques pour combler ce besoin, ce qui entraîne des effets néfastes pour l’environnement, particulièrement pour les cours d’eau où ces engrais encouragent la prolifération d’algues bleues. Mme Taktek a eu l’idée d'associer certaines bactéries capables de dissoudre le phosphore naturellement présent dans le sol à des mycorhizes (champignons) vivant déjà en symbiose avec les végétaux. Cette fertilisation naturelle permet de minimiser l’utilisation d’engrais chimiques phosphatés et ouvre la porte à une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement.
Le prix sera remis le vendredi 15 avril prochain lors d’une cérémonie qui aura lieu à l’Université Laval en compagnie des principaux chercheurs et de membres de l’équipe du magazine Québec Science.