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Le Comité exécutif en recommandait la création. Voici que le Conseil universitaire, réuni en séance ordinaire le 10 juin, fait de même dans un avis qui sera transmis au Conseil d'administration pour approbation finale du projet. De quoi s'agit-il? De doter la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation (FSAA) d'une nouvelle unité d'enseignement consacrée à la nutrition. «Le projet consiste à regrouper les programmes de nutrition du Département des sciences des aliments et de nutrition dans une école entièrement consacrée à cette spécialité, explique le doyen de la FSAA, Jean-Claude Dufour. La scission entre le volet nutrition et le volet sciences des aliments conduirait donc à la création de l’École de nutrition et du Département des sciences des aliments.» Le secteur de la nutrition touche à la fois le domaine de l'alimentation et celui de la santé. Selon le doyen, une telle école permettra à l'Université d'affirmer son leadership en prévention de la maladie. La nouvelle unité offrira un meilleur positionnement et une meilleure visibilité à la nutrition. L'importance de cette science à l'Université et dans la société se verra reconnue. La future école axera son développement autour d'objectifs et de considérations qui lui sont propres. Elle facilitera aussi la venue de nouvelles chaires de recherche. Une démarche de consultation sur le projet a été entreprise en 2013 auprès des membres du Département et du Conseil facultaire. La réaction fut unanimement positive. «Les membres y ont vu un projet mobilisateur et porteur pour l'Université», affirme Jean-Claude Dufour. Le secteur de la nutrition à l'Université comprend actuellement 12 professeurs et 2 responsables de formation pratique ainsi que 7 programmes aux 3 cycles d'études réunissant 436 étudiants. Tel sera le profil de la future école. Sa création se fera à coût nul, à partir des ressources actuelles du Département. Aucune nouvelle embauche ne sera nécessaire. Le doyen Dufour en assumera la direction pour une année ou plus. Texte provenant de l'article d'Yvon Larose au journal le Fil.
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