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Les environnements alimentaires canadiens doivent être rapidement améliorés

Aliments transformés

Crédit photo : GETTY Image

L'adolescent canadien moyen est exposé à 8300 publicités alimentaires par année sur son téléphone mobile. Plus de 85% des épiceries mettent bien en vue, dans des zones de fort achalandage, des aliments néfastes pour la santé. Près des deux tiers des aliments préparés vendus au Canada contiennent des quantités élevées de sel, de sucre ou de gras saturés. Des boissons sucrées sont en vente dans 82% des écoles et dans 99% des hôpitaux du pays.

Voilà quelques chiffres tirés d'un rapport rendu public aujourd'hui qui démontrent à quel point l'environnement dans lequel nous évoluons conditionne nos choix alimentaires et nuit à l'adoption de comportements sains. Ce rapport, intitulé Un regard approfondi sur les environnements alimentaires au Canada , est signé par 18 scientifiques de 9 universités canadiennes, incluant trois professeures de l'École de nutrition de l'Université Laval, Lana Vanderlee , qui a agi comme coordonnatrice du rapport, Véronique Provencher et Marie-Ève Labonté .

À partir de dizaines d'études scientifiques réalisées au cours des dernières années, ce rapport étoffé de 110 pages brosse un portrait peu reluisant des environnements alimentaires au pays. Il braque aussi les projecteurs sur les politiques gouvernementales et les pratiques commerciales qui ont façonné ce cadre peu propice aux choix santé en matière d'alimentation. D'ailleurs, le gouvernement du Canada obtient une note de 14% pour ses réalisations et engagements dans ce domaine.

Pourtant, les connaissances scientifiques sur les bonnes stratégies à adopter pour améliorer les choses ne manquent pas. Et les consultations sur les modifications proposées en matière d'étiquetage et de publicité durent depuis des années.

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17 février 2025