Genovalia
Crédit photo : Université Laval, Yan Doublet
Premier centre de valorisation des données en génomique non humaine au Québec
L'Université Laval et Génome Québec annoncent aujourd'hui le coup d'envoi des activités de Genovalia, une plateforme de stockage, de traitement et d'analyse de données unique au Québec qui allie intelligence artificielle et génomique non humaine.
Soutenue par un investissement de 1,5 M$ sur 3 ans de Génome Québec et des contributions de l’Université Laval, la plateforme Genovalia est le fruit d’une association entre les forces vives de l’intelligence artificielle, de la génomique non humaine et du calcul haute performance. La plateforme offre à la communauté scientifique et à ses partenaires industriels et gouvernementaux des services de stockage, de partage, d’analyse, de traitement de données ainsi que de la formation dans des domaines aussi variés que l’agriculture, la foresterie, la microbiologie et les sciences environnementales.
Administrée conjointement par les équipes de l'Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS) et de l'Institut intelligence et données (IID), Genovalia s'inscrit dans la suite des investissements réalisés ces dernières années à l'Université Laval dans les domaines de l'intelligence artificielle et de la valorisation des données.
«Nous sommes fiers de voir s'amorcer aujourd'hui les activités de Genovalia, dont la mise en place vient ancrer l'expertise déjà établie de l'Université Laval en génomique non humaine, en intelligence artificielle et en valorisation des données, déclare la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours. Cette plateforme sera un outil précieux pour accélérer l'innovation et soutenir des partenariats qui nous permettront de mieux faire face à plusieurs enjeux auxquels nous sommes confrontés, notamment en matière d'adaptation aux aléas climatiques.»
«Génome Québec et l'Université Laval ont décidé d'unir leurs forces pour développer le tout premier centre de production, de traitement et de valorisation des données génomiques non humaines au Québec. Désormais, la communauté de recherche et ses partenaires industriels et gouvernementaux peuvent tirer profit d'une expertise à la fine pointe pour propulser l'avancement des connaissances scientifiques en agriculture, foresterie, microbiologie et environnement», souligne la présidente-directrice générale de Génome Québec, Josette-Renée Landry.
«La dernière année nous a permis de tester et de valider nos processus en amont de l'amorce officielle de nos activités, explique le directeur scientifique de la plateforme, Claude Robert, également professeur à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. Déjà, nous avons pu voir l'impact positif de Genovalia sur la recherche autour de plusieurs projets d'importance en lien avec la génomique de l'abeille au Canada, le suivi d'insectes nuisibles dans nos forêts ou encore l'agriculture de précision.»
Les activités de la plateforme sont aussi soutenues par un investissement de 11 M$ annoncé cet été par Génome Canada pour la mise en place et l'animation d'un Centre de collaboration sur les données en agriculture intelligente adaptée au climat, dont Genovalia sera l'un des trois pôles. Cet investissement permettra à la plateforme de prendre ancrage non seulement à l'échelle québécoise, mais également de fournir soutien et collaboration à l'ensemble des provinces canadiennes pour la mise en place d'un système alimentaire plus résilient et durable face à la réalité des changements climatiques.